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chiens-de-france.com de la cascade des jarreaux accueil contact les chiots chiots disponibles futures portées chiots nés chez nous les chiens mâles femelles productions en mémoire actualités photos et vidéos liens livre d'or les rubriques présentation historique standard nos autres races spitz finlandais de la cascade des jarreaux de la cascade des jarreaux spitz finlandais chiens chiots actualités photos et vidéos liens livre d'or contact rubriques présentation historique standard chiens mâles femelles productions en mémoire chiots chiots disponibles futures portées chiots nés chez nous voeux portée 03/09/2016 chez joëlle daniel, faustine a été saillie le 22 juillet 2016 par sukunimi ilmari (à monique bartolozzi). les chiots seront disponibles en décembre. prendre contact avec joëlle ... joyeux noël et bonne année 2014 nouveau venu à la cascade des jarreaux sukunimi ilmari est arrivé du pays de galles le 10 juillet, à l'âge de trois mois et demi. il s'est parfaitement adapté, et fiona est ravie d'avoir un copain de jeu. fiona dans la neige - février 2013 prologue pourquoi ce site ? pourquoi une telle importance, à vrai dire inhabituelle ? c'est né de l'idée d'un ami, qui suggérait que je parle de ma dernière petite compagne finnish spitz, dont l'acquisition avait en effet été si laborieuse que sa découverte faisait l'effet d'un événement ! d'abord réticente - qui cela pouvait-il bien intéresser à part lui et moi ? - je me suis laissée convaincre, et je l'ai donc présentée ; mais il fallait expliquer l'origine de cette passion ! alors je me suis racontée ... et de fil en aiguille, je me suis prise au jeu, et me suis dit qu'il était dommage que cinquante années d'amour des chiens en général, et des finnish spitz en particulier, dorment au fond de plusieurs dizaines d'albums photos... donc, au hasard de mes souvenirs, j'ai ajouté une rubrique, une photo, plusieurs photos, des dizaines de photos ... ! les souvenirs remontaient, les uns après les autres, et avec eux l'image de chiens connus et aimés, celle des gens côtoyés grâce à nos chiens ... aussi, pour que toute cette passion n'ait pas été complètement inutile, je la partage ici avec ceux d'entre vous que cela pourra intéresser. sans doute ajouterais-je encore, de temps en temps, un nouveau souvenir, une nouvelle page, voire une nouvelle rubrique. je vous souhaite une agréable visite. bien sûr, vous pouvez me faire vos commentaires, peût-être me faire ajouter quelque souvenir oublié que vous auriez, vous, en mémoire ... et je dédie aussi ces souvenirs à tous ceux qui ont partagé, depuis toutes ces années, mon amour des chiens et de cette race si séduisante, par sa beauté et son caractère, qu'est notre espiègle finnish spitz. l'histoire toute petite, j’étais déjà très attirée par les animaux, et tout particulièrement par les chiens. nous n’en avions hélas pas à la maison, pour plusieurs raisons. non pas que mes parents ne les aimaient pas, tout au contraire, mais c’était la guerre, et nous avions déjà bien assez à faire à subsister nous-mêmes ; de plus, nous habitions en appartement à paris, un tout petit appartement au deuxième étage d’un immeuble qui ne possédait aucun espace vert à proximité. mon père estimait donc, très raisonnablement, que nous ne pouvions rendre un chien heureux dans ces conditions. mais lorsque nous allions chez ma tante, à la campagne, dans la creuse, il est resté dans les annales familiales que, dès que je sus marcher, je me précipitais vers le chien, que je prenais dans mes bras et à qui je disais « bonjour gino » (c’était l’année où gino bartali avait gagné le tour de france !) alors que je n’avais pas voulu saluer mes oncle et tante ! plus tard, lorsque les circonstances nous permettaient d’aller en vacances chez eux, c’était toujours avec une grande joie que je retrouvais mes « cousins » chiens, et avec beaucoup de larmes que je les quittais les congés terminés. ils sont pour toujours restés dans mon cœur : mousse, la chienne de berger promue « chienne de liaison » avec les maquisards pendant la guerre, thyba, la petite fox si espiègle, et clairon, le bon gros chien de chasse « genre porcelaine », un peu bêta quoique excellent chasseur, mais si sympathique ! le destin se chargea de modifier les plans de mes parents : mon grand-père décéda l’année de mes 17 ans, et nous décidâmes que j’irai habiter avec ma grand-mère, désormais seule dans son pavillon de la banlieue parisienne doté d’un petit jardin. j’aimais beaucoup ma grand-mère, et ce changement de vie ne me rebuta pas du tout, mais également cela remit mon désir de chien au goût du jour. désormais, rien ne s’opposait plus à cette adoption, puisqu’il y aurait quelqu’un toute la journée à la maison, et qu’il y avait un jardin ! mon père, homme de parole s’il en fût, me promit un chien pour mon 18 e anniversaire. restait à trouver le chien. des amis de mes parents possédaient une jolie chienne groenendaël, et j’en souhaitais une semblable. mais à l’époque, on ne connaissait – du moins chez nous – pas d’autre moyen de se procurer un chien que d’aller dans un magasin spécialisé (sauf à la campagne, bien sûr, où l’on se faisait donner un chiot de la chienne qu’on appréciait). nous entreprîmes donc la visite de tous les chenils du quai de la mégisserie et autres … mais nulle part il n’y avait de chiots groenendaël. finalement, au chenil de la maison blanche, on nous dit avoir un mâle disponible et rendez-vous fut pris pour le dimanche. arrivés là, nous fûmes mis en présence d’un chien adulte, debout sur ses pattes arrières derrière les barreaux de son chenil, qui nous parut grand comme un ours et dont nous aurions eu bien peur … mais pas de chiots de cette race. par contre, on nous présenta des bébés bergers allemands, dont une petite chienne gris-loup fort amicale pour laquelle nous eûmes immédiatement le coup de foudre. je repartis avec mon bébé dans les bras, le roi n’était pas mon cousin !! pas de pedigree à nous remettre : le dimanche, la personne responsable n’était pas là ! on nous l’enverrait par la poste. effectivement, le mardi, nous recevions le pedigree … d’un mâle noir et feu !!! nous demandâmes rectification, mais déjà, ce n’était plus le principal souci : la chienne était malade dès le deuxième jour !! commença la course aux vétérinaires : il n’y en avait pas, à l’époque, à tous les coins de rue, et je n’avais pas de voiture ! il fallait y aller à pied, le petit chien dans les bras. et le verdict tomba : maladie de carré !!! pour faire court, je dirai seulement qu’elle l’eut sous ses trois formes : intestinale, pulmonaire, et nerveuse ! cela dura des mois, coûta une fortune (pour le prix, j’aurais certainement pu acheter un champion allemand !), bien des larmes, mais … nous la tirâmes d’affaire ! le côté qui avait été paralysé resta légèrement atrophié, mais cela ne se voyait pas trop, et elle était tellement confiante, tellement aimante ! cora (carla de la maison blanche) fut une merveilleuse compagne, qui ne nous fit jamais regretter d’avoir partagé notre vie avec elle. en fin de compte, elle vécut 11 ans à nos côtés, et j’avais au moins appris une chose : c’est qu’il ne faut surtout pas acheter un chiot dans une « boutique » !!! lorsque cora nous quitta, je n’eus bien sûr plus qu’une idée : retrouver une nouvelle compagne, pour moi et pour ma famille (entre temps, je m’étais mariée et avais deux filles). mais j’avais aussi découvert qu’il existait des clubs de race, et la société du chien de berger allemand, qui m’avait d’ailleurs, quelques années avant (en 1961) permis de trouver pour ma tante creusoise une belle bergère, de la dernière portée programmée par m. barais, président fondateur de la s.c.b.a., ketty de beauchamp ; on me donna donc l’adresse d’un petit éleveur amateur de la région parisienne, chez qui j’allai chercher, un jour de juin 1965, ma seconde compagne b.a. : ondine de la ponche, fille d’hettel de fort réal (le seul b.a. français à avoir gagné sur leur terrain devant ses congénères all